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Transat Jacques Vabre : la Roesti Sailing Team s’offre la médaille d’argent !

 

Ce lundi 29 novembre, à 8 heures 4 minutes et 38 secondes en Martinique (13 heures 4 minutes et 38 secondes, heure métropolitaine), Banque du Léman a franchi la ligne d’arrivée de la 15ème édition de la Transat Jacques Vabre en deuxième position de la catégorie Class40. Le duo Valentin Gautier – Simon Koster aura mis 21 jours 23 heures 37 minutes et 38 secondes pour parcourir les 4 600 milles théoriques depuis Le Havre à la vitesse moyenne de 8,68 nœuds, mais il a réellement parcouru 5477,45 milles à 10,38 nœuds. Son écart au premier, Redman, est de 1 heure 4 minutes et 8 secondes.

 

Le résumé de la course de Banque du Léman :

Ils étaient revenus sur cette Transat Jacques Vabre pour faire mieux. Quatrième Class40 il y a deux ans, le quarante pieds Banque du Léman s’offre cette fois-ci une place sur le podium en terminant deuxième, à bord d’un bateau fiabilisé. En effet, mis à l’eau quelques semaines avant le départ en 2019, le plan Manuard à bout rond est revenu plus fort après deux années de navigation et d’apprentissage à bord. 

Après un départ dans le paquet de tête toujours mitigé face à des conditions météorologiques difficiles, le duo Valentin Gautier – Simon Koster se hisse une première fois en tête du classement auprès le passage du Cap Finisterre, mais la concurrence est rude. En effet, le duo suisse progresse dans une flotte dense, mais ne commet aucune erreur. Après le Cap Vert, les deux marins font du sud progressivement pour aller chercher les alizés et leur dernier recalage fait alors la différence puisqu’ils remontent à la troisième place et, fera la différence par la suite, sur le dernier long bord de 1000 milles jusqu’à la Martinique.

Valentin Gautier et Simon Koster peuvent être fiers de cette deuxième place à Fort-de-France tant le niveau de la flotte était élevé au sein du groupe de tête, offrant alors une course passionnante. Les performances de ce bateau étaient attendues il y a deux ans, elles ont enfin été révélées en cette fin de saison.

 

 

Les chiffres de la course de Banque du Léman : 

  • Arrivée à 8 heures 4 minutes et 38 secondes en Martinique (13 heures 4 minutes et 38 secondes, heure métropolitaine)
  • Transat Jacques Vabre bouclée en 21 jours 23 heures 37 minutes et 38 secondes
  • Banque du Léman a parcouru les 4600 milles du parcours théorique à la vitesse moyenne de 8,68 nœuds.
  • Valentin Gautier et Simon Koster auront en réalité parcouru sur l’eau 5477,45 milles à la vitesse moyenne réelle de 10,38 nœuds.
  • Passage de l’île de Sal en première position, le 18 novembre à 17 heures 38 minutes UTC

 

Les premiers mots :

Valentin Gautier
« Redman ils ont été bons et surtout sur le premier tiers de course. Ils ont creusé un écart qu’ils ont ménagé jusqu’à la fin. Ils sont allés tôt dans l’ouest. C’est sûr que les places varient beaucoup derrière. Nous ne sommes pas déçus du tout du classement, nous aurions signé direct au départ pour ça ! Effectivement la flotte est dense, bien préparée et bien entrainée, nous sommes très contents. Nous avons eu une petite frayeur en début de nuit, avec une drisse de spi qui a cassé. Spi dans l’eau avec les mecs au vent qui marchaient à 15-16 noeuds, il fallait réagir vite. Nous avons réussi à tout ramener et au bout de 15 minutes, nous avons eu un spi en l’air à nouveau, c’était efficace ! »

Simon Koster
« Sacrée bagarre, jusqu’à la dernière minute c’était tendu. Nous avons passé la nuit à se tirer la bourre. Grosse course ! La flotte était très groupée, c’est revenu complètement par derrière au Cap Vert. Nous étions surpris, nous nous attendions à finir la course avec 5-6 bateaux, mais nous étions 30 bateaux alignés. Dans une course uniquement (ou presque) disputée au portant dans des conditions entre médium et légères il y a très peu de chance pour les bateaux neufs. Nous le voyons bien, il y a des bateaux de génération précédente qui sont plus que dans le match. Nous avons une carène tendue qui marche vraiment bien dans ce temps-là. Nous on avait un bateau plus typé pour la parcours qui allait au Brésil à l’époque. Nous avons aussi cassé la canne à algues, donc nous avons fait une réparation avec ce que nous avions. Il y avait des phases pendant 2-3 heures où nous enlevions les algues dans le safran toutes les 2-3 minutes. »

 

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